Le Bulletin de l’APMVolume IX, numéro 2, automne 2019Les archives autobiographiques suscitent de plus en plus d'intérêt tant de la part des gens qui lèguent leurs écrits personnels aux APM que des personnes qui viennent les consulter. Nous rayonnons aussi à l'extérieur du milieu universitaire : Sophie Doucet et Andrée Lévesque ont été invitées à l'émission de Catherine Perrin « Médium large » à Radio-Canada qu'on peut réécouter Il nous fait plaisir d'accueillir notre nouvelle archiviste Rachel Marion qui a fait carrière à l'Université Concordia et à la BAnQ. Les derniers fonds traités sont ceux de Rolande Côté APM59 et d'Odile Jalbert APM61 dont la description se trouve sur le site internet des APM. Nous vous invitons à naviguer sur notre site internet rafraîchi, vous pouvez même faire des recherches par mots clefs en vous servant de la loupe. Merci à Stéphane Lévesque pour son travail * * * Pour célébrer la Journée internationale des archives, en juin dernier, des extraits tirés de nos fonds d'archives ont été lus par les comédiennes Magali Saint-Vincent et Camille Blouin-Picard, à la Maison des Écrivains. Les lectures portaient sur les âges de la vie : les textes sur l'enfance étaient tirés des fonds Alma Pelletier Joncas, De Salle Laterrière, Jules et Paul Jarry. Pour l'âge adulte, on a puisé dans le fonds Bouchard-Lavoie des lettres échangées entre des étudiantes de l'École d'infirmières de Chicoutimi. Alice Forgues Bazinet a laissé un témoignage de son mariage en 1940 en Ontario français; Gilberte Laroche-Elliott, Annabelle Beaudin et Alice Forgues Bazinet ont fait état de leurs grossesses et de leurs accouchements entre 1900 et 1960; dans leurs journaux personnels, Arthémise Turcotte, et Alexandra Bouchard-Lavoie énumèrent leurs travaux ménagers. Et pour terminer, le notaire Lucien Pépin, devenu grand-père, lègue ses conseils à ses petites-filles. Le public en redemande et nous prévoyons organiser une autre séance de lectures l'an prochain. Nous tenons à remercier les lectrices bénévoles.
L’équipe des l’APM vous transmet ses meilleurs vœux pour les Fêtes et pour le Jour de l’An. Paix, santé, bonheur en 2020.
NOËL À SAINT-HIPPOLYTE, 1952 « Mon père se déguisait en Père Noël. Le départ se faisait du « cordon », presque à la fin de St-Jérôme jusqu’au Lac L’Achigan, pour revenir à l’Hôtel Central, en convertible – mais la première année c’était avec des chevaux et il avait fait tellement froid que mon père avait bu du gin durant le trajet pour se réchauffer et lorsqu’il arriva à l’hôtel dans la salle de danse, assis à côté de la fournaise à l’huile, le gin a fait son effet et la barbe du Père Noël était tout croche, mais les enfants en voyaient que leurs cadeaux. » Extrait de l'histoire de la famille Godmer-Bélair, Collection autobiographique, CA22
COMPTES-RENDUS de fonds déposés aux APM
FONDS FAMILLE GRATTON-AMYOT APM70 À travers les documents et les écrits qui le composent, le fonds Famille Gratton-Amyot offre, pour quiconque s’intéresse aux archives et à l’histoire de l’évolution des femmes de 1940 à nos jours, le portrait de l’une des rares d’entre elles à exercer la médecine au Québec à l’aube des années 1960. Au fil d’une longue carrière, la Dre Monique Gratton-Amyot s’est hissée au poste de direction des services professionnels de l’Hôpital Sainte-Justine, puis à celui de l’Hôpital Notre-Dame. À la lecture de ses textes, on constate que la Dre Gratton-Amyot aime la pratique de l’écriture et que son intérêt à l’égard de celle-ci se manifeste sous plusieurs formes, notamment celle d’un récit de naissance, où « [l’]émancipation de la parole intérieure[1] » est dédiée à Isabelle, son premier enfant. Ces écrits intimes consignent ainsi la mémoire d’une mère : « Une fille! » et elle lança son premier cri qui alla droit à mon cœur ému; tout s’était passé si vite que j’en étais émerveillée et encore surprise d’avoir une enfant bien à moi. C’était pourtant une bien grande réalité puisque déjà la garde-malade déposait ma petite entre mes bras, sous les yeux émerveillés de son papa. […] Voilà terminée l’aventure extraordinaire d’une première grossesse qui s’est déroulée comme je le désirais [c’est-à-dire] dans le calme, malgré une vie fortement mouvementée par mon travail à l’hôpital. J’ai toujours eu l’appui d’un mari compréhensif, intéressé et plein d’attentions. La naissance d’Isabelle, à laquelle nous avons participé vraiment tous les deux, si proche[s] l’un de l’autre, aura été, – comme l’écrivait une autre femme ayant aussi gagné l’épreuve de l’accouchement psycho-prophylactique – l’un des plus beaux moments de notre amour… Tant dans ses correspondances, intitulées « Des mots… pour leur dire… », que dans son journal personnel, « Ensemble au fil des ans nous aurons fait un bout de chemin », elle fait le point, à maints égards, sur le monde et les événements qui y surviennent, sur les personnes qu’elle côtoie ainsi que sur ses amis proches. Aussi, elle porte une attention particulière à l’acte d’écriture et aux difficultés mêmes d’une transposition écrite de soi[2]. Le soin qu’elle apporte aux détails interpelle le lecteur en mobilisant ses émotions, sans compter la passion qu’elle exprime pour les lieux qu’elle habite et documente : il est question de la paroisse Saint-Viateur d’Outremont et de l’histoire de sa famille pionnière du Grand Lac Nominingue. Cette passion se retrouve également dans ses petits mots dédiés à Gilles, son grand amour : Pour notre 50e Anniversaire, t’aimer est tout ce dont je rêve encore! T’aimer fait tout mon bonheur, le bonheur d’être aux côtés de la personne avec laquelle j’ai passé une si belle vie! Ni rien, ni personne ne compte plus pour moi! Avec amour, Monique. Son journal personnel, écrit sous forme de fragments de vie, n’en est pas moins d’une véritable richesse sur le plan littéraire, ce qui n’est pas toujours le cas avec ce type d’écrits personnels. Ses réflexions sur la vie et le temps qui passe, ainsi que sur son existence à la suite de la mort de Gilles, son mari, sont d’une grande beauté. Elle s’y exprime par ailleurs sur sa relation avec ses enfants et ses petits-enfants, sur leurs réalités comme sur les épreuves qu’ils traversent. Dans sa pratique diaristique, elle porte à l’écrit de nombreux commentaires sur le monde et l’actualité, sur la place des femmes dans notre société, ainsi que sur son parcours professionnel en tant que femme, comme en témoigne ce passage : Cette conciliation de l’émotif et du rationnel est difficile à une table de décision… On nous dit souvent que les femmes sont émotives, mais sur le plan des décisions administratives, je n’ai jamais vu tant d’émotifs que parmi les chefs de départements! […] D’un homme administrateur qui prend des décisions, on dira qu’il a du leadership, mais d’une femme qui prend des décisions, on dira souvent que c’est de l’autoritarisme et on la voit comme étant une petite directrice. Ajoutons enfin que le fonds Famille Gratton-Amyot s’avère riche d’histoires savoureusement racontées à travers les lettres, le journal personnel (3 tomes) et les correspondances (3 tomes) de Dre Monique Gratton-Amyot, une femme d’avant-garde qui réfléchit sur le monde dans lequel elle évolue avec une rigueur et une détermination qui contribuent, de toute évidence, à l’histoire de l’avancement des femmes au Québec. Mélanie Bastien
* * * FONDS MIREILLE BLUTEAU APM55 Depuis l'âge de 13 ans, en 1957, jusqu'en 1986, Mireille Bluteau a gardé des lettres, des cartes postales, des cartes de vœux, qu'elle a reçues de sa famille, surtout de sa belle-sœur Louise, ainsi que de ses amis et d'une correspondante de France. À travers les lettres d'adolescentes, nous pouvons suivre la vie quotidienne des jeunes filles, les petites et grandes maladies, une maison qui brûle rue Hadley, une première paire de souliers « à talons cubains » en 1959, un premier rouge à lèvre, un premier chum. La correspondance de jeunesse se transforme en lettres d'adultes, mariées, éparpillées de Mont-Tremblant au Mexique. On fait part de son mariage, puis de la naissance des enfants, et des voyages. De petits incidents peuvent aujourd'hui paraître anodins, - rien n'est insignifiant pour qui s'intéresse à l'histoire socio-culturelle abordée par la base - mais ce sont autant de pièces qui permettent de reconstruire l'univers d'une adolescente des années 1950, puis de la vie adulte pendant la période de grandes transformations que furent les années 1960 et 1970. Jamais directement mais par le biais des lettres reçue par Mireille, on peut suivre des étapes de sa vie personnelle. Ces lettres sont l'expression de la dernière génération d'échanges sur papier, écrits à l'encre, suivant certaines conventions : sur une première ligne, habituellement à droite, l'endroit et la date; suivi parfois du nom de la récipiendaire; les salutations d'usage comme « Chère Mireille », et à la fin : « Écris-moi bientôt ». À moins d'être imprimés, la plupart des échanges par courriels auront une vie beaucoup plus brève. EXTRAITS: 6 novembre 1958 Chère Mireille, … J'ai dansé avec un garçon et il m'a demandé pour qu'il sorte avec moi. J'ai dit non. Je lui ai dit que j'avais quinze ans et que j'étais en neuvième année et il m'a crue ». Le roi du Rock'n'Roll Elvis Seul tu honoreras Ses portraits en quantité Seulement tu collectionneras Ses insignes de toutes sortes. Avec fierté tu porteras Ses disques R.C.A. Victor Avec ambition tu achèteras Avec tout ardeur Contre ses ennemis tu le défendras Son règne avec honneur Tu prolongeras À l'écoute de sa voix ton cœur tressaillera (sic) Tous les samedis soirs Le Rock'n'Roll tu danseras Avec joie à un fan club Tu appartiendras. Dans ta mémoire Jamais tu ne l'oublieras.
Promotion hospitalière : « Buenas dias, même en vacance je pense à vous. J'ai fait parvenir une bouteille de champagne à tous ceux d'entre vous qui nous avaient référé au moins un client en 1974. En 1975, je vous paierai encore 40$ par client que vous référez et encore $80 pour le 3e. Mais j'aurai encore plus : 20$ cash si vous m'apportez l'enveloppe et si vous vous forcez un peu – écoutez bien, un voyage ici-même au Mexique pour 2 personnes, toutes dépenses payées. Je paye bien je paye tout de suite. Merci et bonne année ».
DE LA COLLECTION AUTOBIOGRAPHIQUE Cécile RIVARD CA27 Au terme d'une longue vie, à 97 ans, Cécile Rivard raconte sa vie. Elle commence par évoquer ses parents qui, en 1896, s'établissent à Roberval où naissent dix de leurs onze enfants. On suit la famille à Québec pendant la Première Guerre, puis en Abitibi en 1937 quand Cécile a 22 ans. Cette autobiographie est ponctuée par les grands événements qui ont marqué cette époque : l'épidémie d'influenza de 1918, le tremblement de terre de 1925, la Crise économique des années trente, et les moments qui viennent bouleverser les familles, comme le décès d'une sœur ou de la mère, ainsi que les petits rituels comme la messe quotidienne, les déménagements du 1er mai – de Roberval à Chicoutimi à Québec -, la communion solennelle et les promesses pour faveurs exhaussées auprès d'une sainte ou d'un saint bienveillant. Le père commerçant voit ses affaires péricliter et, en 1937, profitant d'une offre du gouvernement qui présente la colonisation comme la solution aux problèmes de l'heure, il accepte une terre près d'Amos en Abitibi. Les enfants l'accompagnent et c'est ainsi que Cécile et sa sœur Mariette deviennent institutrices pour 300$ par année, moins 2$ de pension par semaine, dans des conditions difficiles que Cécile sait bien décrire sans tomber dans la complaisance, toujours avec une pointe d'humour. C'est là qu'elle rencontre son mari, Edgar Carignan, et que naîtront ses enfants sur lesquels elle demeure discrète. Après la mort du père, la famille va graduellement se disperser et on retrouve la famille Rivard Carignan à St-Jérôme où Cécile poursuivra sa carrière d'enseignante. Ce témoignage montre les effets d'événements grands et petits sur la vie d'une famille pendant plus de six décennies. CITATIONS « La terrible grippe espagnole. On a été épargnés chez nous car maman désinfectait tout, lavait les planchers tous les jours et chacun avait un petit carré de camphre que ma mère nous avait glissé dans notre scapulaire, sur ce scapulaire il y avait une image sainte imprimée. Nous portions de grosses camisoles sur lesquelles on attachait avec une petite épingle dorée notre scapulaire, car les cordes qui retenaient habituellement ces carrés de feutrine ne tenaient pas longtemps. Ce symbole était censé nous protéger de la maladie ou des accidents, que de jambes cassées on a vues avec le scapulaire dans le cou ».
VOS LECTURES Carole Allamand, Le « Pacte » de Philippe Lejeune ou l'autobiographie en théarie : édition critique et commentaire, Paris : Honoré Champion, coll. « Textes critiques français », 2018, 236 p. Carole Allamand est une auteure suisse, romancière et critique littéraire professeure à l'Université Rudgers aux États-Unis. Son enseignement de la théorie autobiographique l'a conduite à cette édition critique du « Pacte autobiographique » de Philippe Lejeune : dans une première partie, elle reproduit le texte fondamental de 1973, suivi d'une étude des critiques du texte et de l'évolution de la pensée de celui qu'on a appelé le père de l'autobiographie et qui a fondé, en France, l'Association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique (APA). Le Pacte, qui consiste essentiellement à faire confiance à l'autobiographe et à sa sincérité, a fait l'objet de nombreuses polémiques de la part de ceux qui reprochent à Lejeune de trop confondre l'écrivant avec l'écrit, de négliger les écarts pouvant exister entre l'auteur-narrateur et le personnage qui est écrit, ainsi que tous les post-modernes qui maintiennent que le sujet, le personnage écrit dans un journal ou une autobiographie, est une fiction. Ces critiques ont poussé Lejeune à peaufiner son concept au cours des années (1983 et 2002) et par l'analyse de ces détracteurs par Allamand nous permet de suivre l'évolution de sa pensée, jusqu'à ce qu'il affirme que l'autobiographie et autant une affaire de lectrice que d'autrice, si on nous permet de féminiser ce qui n'est exprimé, dans ce livre, qu'au masculin.
EN VRAC Vous vous intéressez aux archives, même en amateur, ne manquez pas d’aller voir le blogue de la BAnQ « Instantanés ». Instantanés est le blogue des archivistes et des gestionnaires de documents de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, soit de toute personne travaillant à l’encadrement, au soutien et à l’aide conseil ainsi qu’à l’acquisition, au traitement, à la conservation et à la diffusion des archives. Cela fait d’Instantanés un blogue professionnel qui a pour but d’informer la communauté archivistique, les chercheurs et les citoyens sur les réalisations accomplies par les archivistes de BAnQ. En conséquence, Instantanés est ainsi le reflet fidèle des activités archivistiques de BAnQ, ce qui ne l’empêche pas de rendre compte également des pratiques du milieu des archives et de la gestion des documents en général. Compte tenu qu’il aborde toutes les réalités vécues par les archivistes de la BAnQ, Instantanés ne s’adresse pas à une clientèle particulière. Répartis en huit (8) grands domaines de l’archivistique, ses billets devraient intéresser tant les professionnels, les techniciens.es, les étudiants.es et les chercheurs.es, les généalogistes et les citoyens.es en général. N'hésitez pas à enrichir ce blogue de vos commentaires. À titre d’exemple, vous pouvez lire cet extrait du journal d’Henriette Dessaulles/Fadette. http://blogues.banq.qc.ca/instantanes/2019/11/13/henriette-dessaulles-alias-fadette-diariste-et-comedienne-dune-soiree-de-theatre-amateur/ * * * Marthe Léger, archiviste à la BAnQ du Vieux-Montréal, nous transmet ces informations sur un précieux journal conservé à la BanQ : « Caroline Rogers Papineau, qui avait épousé le petit-fils de Louis-Joseph Papineau et habité au Manoir de Montebello jusqu’en 1929, rédige son journal personnel de 1883 à 1890. Elle y décrit, entre autres, les principaux événements des premières années de l’enfance de son fils, Talbot Mercer, soldat tué pendant la Guerre de 14-18. Les confidences de cette mère préoccupée du bien-être des siens révèlent un pan souvent méconnu, sinon oublié, du destin des femmes de la bourgeoisie de la fin du XIXe siècle. Ce document précieux et unique, à la fois témoignage d'amour maternel et chronique familiale, nous donne également un accès privilégié au quotidien, rarement exploré, de la famille Papineau dont sont issus des personnages marquants de notre histoire ». * * * La CONSERVERIE, « conservatoire national de l'album de famille », est un lieu d'archives spécialisé dans la collection des photographies de famille. Depuis 2011, à Metz, en France, on recueille des photos, la plupart du temps anonymes. https://cetaitoucetaitquand.fr/methode/ https://metz.fr/lieux/lieu-372.php Aux APM, des gens nous apportent quantités de photos, souvent non-identifiées, que nous ne pouvons toutes garder. À quand une Conserverie québécoise pour qu'elles ne se perdent pas? Sur facebook : Si vous passez par la Lorraine, ne manquez pas d'aller voir. * * * Sur facebook, regardez la page de L'Usine à histoire si vous vous intéressés aux musées, au patrimoine bâti, à votre quartier. https://www.facebook.com/usineahistoires/ * * * L’Association Internationale Auto/Biographie – Chapitre des Amériques, basée à l'Université de l'Alberta, a été fondée en 2013 par l’Association Internationale Auto/Biographie [IABA]. Elle se donne pour objectif d’encourager la contribution d’universitaires du continent américain affiliés à l'IABA, mais également de développer de nouveaux réseaux de recherche et de soutenir des partenariats entre universitaires. Le Chapitre, pour mener à bien cette entreprise, organise des conférences biennales et facilite les échanges et la collaboration par le biais de son site internet https://sites.google.com/ualberta.ca/iaba/home * * * Nous attirons votre attention sur la sortie du dernier numéro de la revue de l'autobiographie La Faute à Rousseau. Fondée par Philippe Lejeune, cette revue française sort deux fois par année. On y trouve des articles sur la littérature autobiographique, ainsi que la recension des fonds qui ont été déposés aux APA à Ambérieux-en-Bugey. Dans le dernier numéro, on apprend que depuis 2015, l'APA recueille des écrits autobiographiques publiés en ligne, sur des sites ou sur des blogs. On note que : « compte-tenu du manque de fiabilité à long terme des supports électroniques [on recommande] de compléter cet envoi par un tirage papier des contenus du site ». Aux personnes qui demandent aux Archives Passe-Mémoire d'accepter leurs courriels et autres écrits personnels, nous demandons de d'abord les imprimer et de nous remettre la copie papier. http://autobiographie.sitapa.org/nous-avons-lu-nous-avons-vu http://autobiographie.sitapa.org * * * Les Archives Passe-Mémoire sont enregistrées comme organisme sans but lucratif et comme organisme de bienfaisance. Elles sont soutenues par des bénévoles, sauf pour les archivistes Rachel Marion et Mélanie Bastien. Les APM acceptent des dons et émettent des reçus pour déductions d'impôt. |